Il est plus facile et surtout plus efficace de conduire son équipe, son service, son entreprise à une destination voulue qu’à des endroits qui n’existent pas. Le quotidien nous apprend bien le contraire, et de nombreuses personnes conduisent leur vie personnelle et professionnelle sans se préoccuper d’où ils viennent et où ils vont. La direction qu’elles choisissent est bien souvent le choix des autres, des circonstances, des conditions qui les conduisent dans des impasses.

 Le fait d’imaginer dès le départ l’objectif que l’on veut atteindre, a de nombreux côtés vertueux. Il stimule l’envie, évite de faire de mauvais choix et de devoir les gérer par la suite, de réagir aux nombreux stimulus que la vie et le travail mettent sur notre route.

Le but à atteindre, seul ou avec ses collaborateurs, son service, doit être visualisé par notre imaginaire dans les moindres détails comme le précise Stephen COVEY dans son livre “les sept habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent”. Pour les psychologues, c’est le travail de l’hémisphère droit de notre cerveau, mais pour nous les managers, c’est la capacité à créer dans notre imaginaire l’image réelle de ce que nous voulons obtenir.

Ne croyez pas que ceci soit très compliqué, mais notre tendance à utiliser l’hémisphère gauche de notre cerveau est naturelle. Nous changeons de pratique uniquement lorsque nous sommes concentrés sur l’objectif à obtenir et que nous stimulons inconsciemment l’hémisphère droit de notre cerveau. Dans l’autre cas, c’est le fonctionnement en pilotage automatique, régulé par la connaissance accumulée et l’expérience qui nous font faire les choix et prendre les décisions.

Lorsque vous pratiquerez ce travail qui n’est pas naturel mais facile à appréhender, vous comprendrez l’intérêt et l’importance d’une telle démarche pour arriver à atteindre l’objectif que vous vous êtes fixé. Dans mes formations, la vidéo et l’ebook relatifs à ce principe, je vous donnerai des cas concrets que nous vivons régulièrement sous cette forme, mais sans savoir qu’il s’agit s’une sollicitation de notre hémisphère droit.