Le mal-être au travail

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le mal-être au travail

S’il y a une progression impressionnante dans les entreprises, c’est bien le mal-être au travail. Un mal endémique qui sévit à tous les étages de l’entreprise, qu’il s’agisse du privé, du public, des professions libérales …

Selon que l’on se place dans l’entreprise ou la société, on trouve le coupable à des endroits différents.

Pour certains, il est dans les organisations, pour d’autres, dans le style de management et pour les derniers dans la mondialisation de l’économie effrénée qui broie tout sur son passage.

Les chefs d’entreprise, les syndicats, les salariés, les politiques sont atteints d’une grave maladie : la cécité.

Eh oui, le problème de l’être humain, c’est qu’il regarde le monde avec des lunettes déformables ; il voit sa réalité, mais qui n’est pas la réalité.

L’être humain est le seul acteur de tout ce qui se passe, qu’il soit l’instigateur du mal-être ou qu’il le subisse.

Pourtant, rares sont ceux qui ont travaillé ce paradigme (cette façon de voir les choses), l’homme préfère se disculper, voir le problème chez l’autre, dans une organisation, une économie, cela est plus rassurant pour lui.

Alors, des millions d’euros sont dépensés pour rien, avec des techniques de gestion du stress : comment mieux être en contact avec ses émotions, comment amortir les critiques, les humiliations, accepter les frustrations…

On fait du team building pour souder les équipes, créer du lien, les rendre plus fortes…

Mais pour ceux qui comme moi ont passé plusieurs décennies dans le monde de l’entreprise, à des postes de management, de niveaux et de métiers différents, et qui ont vu l’évolution du management, de l’économie, des différentes générations, nous avons un regard qui ne subit pas les influences.

Je peux vous dire que les problèmes de mal-être au travail avec du bore-out ou du burnout ne datent pas d’aujourd’hui, bien que désormais aucune entreprise ne puisse dire que personne ne vit du mal-être au travail.

Toutes les techniques censées apporter des solutions ne sont que provisoires, car la source du mal reste présente, occultée par la cécité de l’homme.

Les mauvaises habitudes reprennent le dessus, accompagnées par des recettes et des rafistolages inefficaces, qui arrangent bien l’ego de l’homme plus préoccupé par son image sociale que, par ce qu’il est réellement.

Par ces quelques lignes je vous ai conduit à ouvrir les yeux vers l’intérieur plutôt que vers l’extérieur, car la solution est dans l’homme et la femme, mais surtout pas dans les organisations, le pouvoir, l’argent, etc.

Si vous répondez aux questions ci-dessous, vous allez vous-même vous rendre compte que la solution est dans chacun d’entre-nous :

– est-ce que si vous posez de l’argent sur une table, il va décider pour vous ? qui va décider qu’en faire ?

– le pouvoir donne la possibilité de faire des choses, mais est-ce lui ou l’homme qui décide de bien ou mal l’utiliser ?

– une organisation définit des principes de fonctionnement, mais qui est-ce qui la fait bien ou mal fonctionner ?

– les procédures sont comme le code de la route, mais qui est-ce qui les écrit et qui les applique ?

Alors la solution, nous la connaissons tous, et celui qui a la possibilité de la mettre en œuvre est si proche que nous ne le voyons pas. Notre ego, notre orgueil, ferment les yeux vers l’intérieur et les ouvrent vers l’extérieur, voilà pourquoi nous ne voyons pas que la solution est en nous, elle nous appartient.

L’homme a ancré sa réussite sur l’éthique de la personnalité, le miroir social, le paraître plutôt que de travailler sur l’éthique du caractère, ses mauvaises habitudes, ses paradigmes, aussi nous voyons les conséquences des mauvais choix qui ont été faits.

Du mal-être, de la démotivation, la perte d’engagement pour l’entreprise, la baisse de l’efficience, le manque de créativité, les arrêts de travail, le bore-out, le burnout, le suicide sont malheureusement la réalité.

La bonne nouvelle, c’est que rien n’est perdu, il n’est jamais trop tard pour se prendre en charge, mieux se connaître et mieux connaître les autres, car c’est par cette démarche que les choses iront mieux pour vous et pour l’entreprise. C’est en tournant le regard vers l’intérieur que nous allons comprendre notre fonctionnement, nos habitudes, nos peurs, nos croyances, nos cartes de fonctionnement.

Progressivement, nous comprenons que nous sommes plus que celui qui subit, qui est incompris, qui vit sa vie personnelle ou professionnelle avec de la souffrance. Nous avons la capacité à réagir de manière appropriée à toutes les situations, mais encore faut-il actionner les bons leviers, ce qui n’est possible qu’en prenant conscience de la nécessité de réaliser un travail sur soi et de le commencer.

Ce chemin ouvre des perspectives que le sujet ignore. Il lui permet de connaître ses déclencheurs de stress, ses leviers de motivation, sa manière de manager ou de subir le management, son potentiel, ses points forts et ceux qu’il doit améliorer. C’est une véritable cartographie du fonctionnement du sujet lorsque tout va bien ou que tout va mal.

Les résultats que peut espérer le sujet sont édifiants, à condition qu’il entreprenne le chantier avec détermination et qui le poursuive avec constance.

C’est en travaillant de la sorte que l’on peut construire un rempart contre le mal-être et voir les choses avec plus de justesse.

C’est aussi par là, que l’on élargit son esprit et que l’on s’installe dans une spirale de victoires intérieures et extérieures pour soi et pour l’entreprise.

Nous sommes loin des rafistolages en tous genres, qui n’ont qu’un effet  limité dans le temps et qui coûtent très cher.

Alors le chemin de l’espoir existe, mais il faut que les entreprises, les services publics, les professions libérales investissent dans une démarche volontariste du : « travailler ensemble, dans le bien-être et la performance. »

C’est possible, et c’est la mission que je me suis donnée pour conduire ceux qui le souhaitent vers le plaisir au travail, dans une démarche de management humain.

Á bientôt pour ceux qui veulent me rejoindre dans cette démarche vertueuse!

(Je vous invite à mettre un commentaire au bas de l’article)

 

Alain MESTRE

De | 2018-03-13T18:54:22+00:00 mars 29th, 2017|le bien-être au travail|6 commentaires

6 Commentaires

  1. Jean - Yves mars 30, 2017 at 6:47 - Répondre

    Alain,
    Tu exprimes au travers de ces quelques lignes, une réalité triste et édifiante ,qui est le reflet d’une société basée sur le paraître à tous les étages de notre société.
    Je suis à 10000% en accord avec toi. Des souvenirs professionnels que nous avons partagé me reviennent accompagnés de leurs réussites.
    Comme beaucoup d’autres sujets, il faut dans un premier temps travailler les équipes de management qui sont trop souvent éloignées voir déconnectées du fondamental “L’HUMAIN”
    Tu peux compter moi pour partager ce massage qui est le seul socle de l’épanouissement et de la réussite.
    Amitiés

    • Alain Mestre mars 30, 2017 at 7:19 - Répondre

      Bonjour Jean-Yves, et merci pour ton commentaire qui n’est que le reflet de ton humanité. J’ai eu la chance de te croiser durant ma carrière, et je sais combien l’humain compte pour toi. Tu as réussi ta carrière tout en portant haut ces valeurs qui devraient être partagées. Mais tu es comme moi et tant d’autres, qui je suis sûr, nous rejoindrons dans cette mission qui consiste à transmettre des principes universels.

      Merci encore, et bises à toi et à la famille

  2. pierre mars 31, 2017 at 9:15 - Répondre

    Bonjour,

    Encore et toujours dans le vrai
    au départ, la nature humaine est bien faite, mais trop de gens oubli l’essentiel : le partage et l’humilité.
    Merci encore pour tous tes conseils.
    A bientôt

    • Alain Mestre mars 31, 2017 at 12:19 - Répondre

      Bonjour Pierre,
      vous le savez et vous avez avancé sur le bon chemin, mais combien de gens empruntent les mauvais sentiers et culpabilisent les autres, le système, l’organisation…

      Bonne continuation et à bientôt

  3. yao avril 12, 2017 at 9:31 - Répondre

    Bonjour ALAIN,

    Je viens par ces mots vous dire un grand merci par cet article que j’ai reçu dans ma boîte. Je pense que cet article fera du bien à tous ceux qui l’a liront particulièrement moi car cela me permet de comprendre que chacun à sa manière de voir la réalité, aussi de chercher a corriger sa vie intérieur plutôt que d’accuser autrui.

    Bonne journée

    Mlle YAO

    • Alain Mestre avril 17, 2017 at 7:01 - Répondre

      Bonjour YAO et merci de votre commentaire, vous aurez l’occasion d’en écrire d’autres, car je vais publier d’autres articles, des power points et des vidéos.

      Vous l’avez très bien compris, la plus grosse erreur est de vouloir changer ce qu’il est pratiquement impossible à changer: les autres. Commencez d’abord à réaliser un travail sur vous et vous verrez rapidement du changement.

      Cordialement et à bientôt, Alain

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