3’ pour donner des conseils sur la communication

La communication joue un rôle majeur dans la vie professionnelle et dans la réussite de tous les acteurs de l’entreprise, qu’ils soient managers ou collaborateurs.

Il en est de même lorsque nous présentons notre offre commerciale.

Nous la présentons tous de manières différentes, même si le support est identique.

C’est normal puisque nous sommes tous différents :

-nos moteurs de motivations ne sont pas les mêmes pour chacun d’entre-nous ;

-nos déclencheurs de conflits sont différents ;

-notre manière de communiquer est, elle aussi, différente d’une personne à l’autre.

Trois exemples :

*un perfectionniste aura tendance à communiquer par le mode leçon : méthodique, précis, critique…

*un altruiste, c’est-à-dire dans l’aide aux autres, va communiquer par le soutien et le conseil : il utilise les émotions, propose de l’aide et donne des avis, il est centré sur la relation…

*le battant, celui qui cherche des victoires, va communiquer en faisant sa propre publicité : il est en permanence sous pression, dit toujours ce qu’il fait et pas ce qu’il est.

Nous avons tous des distorsions, en tant qu’émetteur et récepteur.

Il y en a trois sortes :

La façon de parler ( le para-verbal),

Le langage corporel (la posture physique, les gestes),

Les angles morts (ce qui nous échappe, qu’on ne voit pas).

Il faut donc pour faciliter la communication qu’elle soit bien structurée, car dans le cas contraire, il reste en réception très peu du message émis.

 

 

Il y a trois registres qui cohabitent dans la communication, mais chacun d’eux a un poids différent sur le message.

Les 3 registres dans la communication :

– le verbal qui pèse pour 7%,

– le para-verbal qui pèse pour 38%,

– le non verbal qui lui pèse pour 55%.

 

 Huit Conseils pour mieux communiquer :

apprendre à mieux se connaître ;

maîtriser parfaitement son sujet ;

utiliser des mots simples, que tout le monde peut comprendre, et avoir un débit modéré ;

associer à la présentation, une posture qui donne encore plus de poids au message ;

identifier et travailler ses angles morts ;

observer son interlocuteur, car il émet involontairement des signes de compréhension ou d’incompréhension ;

être dans l’estime de soi et la considération de l’autre, quel que soit l’interlocuteur.

ne pas hésiter de répéter, car d’une manière générale, il ne reste que 10% du message pensé.

 

Je vous invite à mettre un commentaire sous l’article et à me poser d’éventuelles questions auxquelles je ne manquerai pas de répondre.

 

Alain MESTRE